Xavier
Bluy a mis
le cap sur le
Brésil !
Dernier
répit à Madère avant le départ :

Aventous est au premier plan à droite
Ca y est,
Xavier et Aventous se sont élancés vers le Brésil,
via
le Cap Vert pour 2900 milles (5400 km) de course, ce samedi 8
octobre à 17h31 heure locale
C'est dans
un vent de secteur sud de 8 noeuds généré par une
dépression centrée sur Madère qui a
propulsé les Minis 6,50 au près vers le
sud. Un départ direct pour une étape qui devrait durer
une vingtaine de jours
voire moins pour les premiers.
48 heures
tactiques
Contrairement
aux conditions météo que la flotte des 6,50 a pu
connaître entre La
Rochelle et Lanzarote, le départ de cette seconde étape
s'annonce donc
tactique. Fini le portant et les longues glissades sur la route
directe, les
solitaires vont devoir négocier une dépression quasi
stationnaire, centrée sur
l'archipel de Madère, qui génère des vents de
secteur Sud Ouest peu soutenus.
Du près et du petit temps pour partir et ensuite, il
semble qu'il y ait du
vent le long des côtes Africaines, à l'Est de la route. Les
fichiers
météo locaux ne sont pas extrêmement précis,
donc tout cela est à considérer
avec précaution, mais une chose est sûre c'est que les 48
premières heures vont
être tactiques, et techniques. Il faudra être vigilant :
constamment régler le
bateau, optimiser les réglages et observer l'évolution
des phénomènes météo...
Pas beaucoup de sommeil en perspective et 2900 milles devant les
étraves...
Xavier doit
mettre directement cap vers l'archipel du Cap Vert où
il fera un passage obligatoire : « une porte »
délimitée par l'île de Santo
Antao à laisser à tribord et l'île de Maio à
bâbord.
Ensuite il
devra rentrer dans le fameux Pot au noir avec ses
grains soudains d'une rare violence et ses calmes blancs, pour environ
cinq
jours d'enfer. L'autoroute des alizés sera la récompense. Une
récompense empoisonnée, car il faudra aller au bout de
ses forces pour barrer
le plus souvent possible et obtenir le maximum du bateau.
Enfin,
l’atterrissage à Salvador de Bahia via l'archipel de
Fernando de Noronha, situé au large de la « corne »
du Brésil, légèrement au
Nord de Récife, et qui sera à laisser à tribord.
Xavier est parti confiant sur cette 2ème étape
avec toujours la
volonté d’aller jusqu’au bout. Avec son nouveau pilote
automatique
et toutes les remises à niveau effectuées sur le bateau,
il se sent beaucoup
plus serein qu’au départ de la La Rochelle,
même si cette traversée de
l’atlantique est une grande première pour lui et un saut vers
l’inconnu. Il a emporté avec lui presque 1 mois de vivres, ce
qui devrait
être bien plus que nécessaire.
Xavier
donne enfin
toute la dimension à son rêve pour lequel il travaille
depuis ces dernières
années. Rendez vous dans quelques jours pour un premier point
sur cette 2ème
étape.

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